Je ne veux pas mourir ce soir

Une seule définition connue du « bobo » à ce jour : « une personne qui a des revenus sans qu’ils soient faramineux, plutôt diplômée, qui profite des opportunités culturelles et vote à gauche » 2010 –  Camille Peugny sociologue.

Et alors? C’est un problème ? C’est contagieux ?  Parce que j’en connais d’autres.

En attendant le bobo sait écrire, composer, arranger, chanter et il a de très beaux clips. L’un des plus grands de sa génération dans la chanson française.

La preuve :

 

Merci Vincent,

et puis qu’est ce qu’ils en savent que tu votes à Gauche ?

Le côté obscur de la pub

Une pub comme seuls les islandais peuvent en faire.

Alien version viking, Toutes les forces déchaînées (enfin presque) de la nature sont convoquées pour faire la pub d’une bière brassée avec l’eau d’un glacier local.

Manque que l’aurore boréale. Impressionnant !

 

 

 

 

 

Don Quichotte est mort : Top 5 Rochefort

« Ci gît l’hidalgo redoutable qui poussa si loin la vaillance, qu’on remarqua que la mort ne put triompher de sa vie par son trépas. Il brava l’univers entier, fut l’épouvantail et le croque-mitaine du monde ; en telle conjoncture, que ce qui assura sa félicité, ce fut de mourir sage et d’avoir vécu fou. »     

                                                                                                                                        Cervantes                                                                                                                                                                                                                                                              

« Il était le seul et unique Don Quichotte ». C’est ainsi que Terry Gilliam a réagi à la mort du grand albatros du cinéma français.

 

Lost in la Mancha

 

Jean Rochefort n’aura donc finalement jamais incarné le héros de Cervantes à l’écran. Cest un peu comme si Peter Falk avait été privé de Colombo. « L’homme qui tua Don Quichotte » aurait probablement été la consécration d’un acteur hors norme mais le rêve a tourné au cauchemar . La faute à un tournage calamiteux tant sur le plan humain que matériel. Ultime ironie du sort, c’est au moment de la mort de Jean Rochefort que Gilliam qui décidemment n’abandonne jamais, annonce 18 ans après que le film est finalement tourné après la 6ème tentative et sorira dans les salles en 2018. De Jean Rochefort en Don Quichotte, il ne reste pour la postérité que quelques images dans le making of « Lost in la Mancha » qui raconte le tournage raté de 2000.

Et pourtant si on peut qualifier une carrière de picaresque, c’est bien celle de cet acteur prince sans rire dont la filiation est à rechercher du côté de Jacques Tati. De la comédie au drame, il avait su créer au fil des rôles un personnage à l’élégance décalée, une sorte de french touch dont il était dépositaire avec ses amis Mariel et Noiret.

 

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Voici le Top 5 de ses films selon Lombrieur

Et oui, Jean Rochefort ce n’est pas seulement l’acteur de « Un éléphant ça trompe énormément » et  de « Nous irons tous au Paradis », c’est aussi d’autres très grands films :

 

5. Il faut tuer Birgit Haas 1981, les années de plomb

 

 

 

 

4. L’Horloger de Saint Paul 1974, la vie au temps du giscardime. Encore une confrontation avec Noiret

 

 

 

 

3. Le Crabe-tambour 1977, splendeur et déclin de la France coloniale  

 

 

 

2. Le mari de la coiffeuse 1990, danseur oriental

 

 

 

1. Tandem, 1987, qui a dit que Rochefort n’aura jamais incarné Don Quichotte ?

 

 

 

Bonus. Angélique 1964, François Degrez – Remember the name !

 

 

C’est tout pourri 13 ! : Dschinghis Khan

Dschinghis Khan en français Genghis Khan est la preuve  que le tout pourri allemand n’a rien à envier à personne.

La chanson et le clip Moskau 1979 sont des exemples de la sobriété et de l’authenticité de ce fleuron du genre en Allemagne. Bien loin des relents commerciaux de Village peoples, on sent chez Dschinghis Khan une implication désintéressée et un talent pour le tout pourri d’une rare intensité.

Reconnaissance ultime, le groupe représentera l’Allemagne à l’Eurovision.

 

 

Fanny Bastien, plus sombre est la lumière

 

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Elle aurait pu être une star mais elle a préféré rester une saltimbanque. A la fois troublante, discrète, raffinée et lumineuse, à plus de cinquante ans Fanny Bastien est toujours aussi envoûtante que déroutante. Lire la suite

Massy INC : Le Sexe

Le L –ombrieur– présente Massy INC

Ils ne s’intéressent qu’au sexe !

Hemingway selon Robert Castel

Un sens exacerbé et quasi maladif de la littérature !

 

 

Le Bahut va craquer 1981 

 

C’est tout pourri 12 ! : Joëlle Mogensen Chez Danièle Gilbert

On ne pouvait pas nier au groupe « Il était une fois » un vrai talent pour faire des tubes qui collaient à leur époque, même si parfois c’était justement franchement pégueux. Après tout, c’est quand même à eux qu’on doit la fameuse envolée lyrique sur les draps qui s’en souviennent.

Quant à Joëlle Mogensen, chanteuse du groupe et probablement la véritable star ultime de la variétoche française des années 70, elle savait se sortir à son avantage de toutes les situations, même des plus toutes pourries.

Démonstration culte avec ce direct de midi première ou elle est affublée d’un accoutrement infâme et propulsée avec ses acolytes dans un décor qui fait penser à un concours de l’eurovision en Lettonie dans les années 70. Bref…du bon vieux tout pourri bien de chez Danièle.

Et malgré cet environnement particulièrement hostile, Joëlle nous sort un « viens faire un tour sous la pluie » plus qu’honorable avec un sourire ultrabright, en arrivant à ne pas faire pétasse et sans oublier de déclencher son fameux « woooouuuu, viens faire… »

 

 

Trop classe Joëlle !

FIFA, les affranchis Episode 1: José Maria Marin

Le sport le plus populaire au monde et son organisation internationale sont à l’image de la mondialisation actuelle. Un trou noir qui ne fait que dépouiller les populations les plus pauvres et régurgiter de l’argent sale au plus grand profit de parasites qui sous prétexte de présider au devenir du foot international, se sont progressivement organisés en syndicat du crime.

Le processus crève les yeux depuis longtemps et comme dans toute logique mafieuse, il est organisé sur l’adhésion ancienne et totale de ceux qui à chaque échelon croquent une part du gâteau (sponsors, gouvernements, élus, banques, clubs pro, médias…). La présente chronique s’intéresse aux parcours des affiliés et affranchis les plus notables de cette firme du football international en pleine divagation.

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