ETORRE SCOLA : LA MUERTE NO EXISTE

Le jour où Etorre Scola n’est pas mort.

La preuve par trois…des plus grands acteurs italiens :

 

Tsipras, pendez le haut et court !

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Cet homme est dangereux. C’est un voyou cryptocommuniste.

 Un dirigeant qui demande son avis au peuple et pense que la démocratie ne s’arrête pas où commence le capitalisme, terrifiant !

Les gentils médias bien pensant et les socio-démocrates invertébrés ne s’y sont pas trompés.

 

QU’ ON LE PENDE !  (et de préférence à un croc de boucher)

FIFA, les affranchis Episode 1: José Maria Marin

Le sport le plus populaire au monde et son organisation internationale sont à l’image de la mondialisation actuelle. Un trou noir qui ne fait que dépouiller les populations les plus pauvres et régurgiter de l’argent sale au plus grand profit de parasites qui sous prétexte de présider au devenir du foot international, se sont progressivement organisés en syndicat du crime.

Le processus crève les yeux depuis longtemps et comme dans toute logique mafieuse, il est organisé sur l’adhésion ancienne et totale de ceux qui à chaque échelon croquent une part du gâteau (sponsors, gouvernements, élus, banques, clubs pro, médias…). La présente chronique s’intéresse aux parcours des affiliés et affranchis les plus notables de cette firme du football international en pleine divagation.

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HK & les Saltimbanks – Para Cuando La Vida ?

Second extrait du nouvel album, certainement  le plus beau morceau produit dans l’hexagone…depuis un bon moment.

Il va foutre le Waï ! : Spécial origines

Il y a des fouteurs de waï qu’on peut qualifier d’historique. S’agissant de Camille Desmoulins, celui qui nous intéresse aujourd’hui, on peut affirmer que c’est l’un des fondateurs du waï en France et en Europe.

Par son seul sens du verbe, le garçon a mis le feu aux poudres le 12 juillet 1789 au Palais-Royal, en déclenchant le mouvement qui va se conclure le 14 juillet par la prise de la Bastille – en somme, on lui doit l’un des plus grands waï de l’histoire. Voyez plutôt :

 

De Victor Hugo à Charlie Hebdo

La marche de ce jour dans Paris, tant par ses motivations que par dimension, n’a qu’un seul précédent dans l’histoire de la capitale : les funérailles de Victor Hugo des 31 mai et 1er juin 1885.

 Exilé sous le second empire, Victor Hugo est revenu vivre en France à partir de 1870. Malgré son passé royaliste puis droitier, après la victoire politique de la gauche sur les monarchistes, l’auteur des Misérables apparaît comme symbole national de la République.

Le 22 mai 1885, il décède d’une congestion pulmonaire. L’annonce de sa mort, bien qu’attendue depuis plusieurs jours, provoque une véritable onde de choc.

Sa dernière volonté est très explicite « je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l’oraison de toutes les églises, je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu. ».

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Des drapeaux tricolores portant un crêpe noir apparaissent aux fenêtres et plusieurs dizaines de milliers de personnes défilent devant le registre mortuaire installé dans une petite pièce à l’entrée de sa maison. Le samedi 23, dix-sept journaux sont édités avec un cadre noir en première page.

Suite à la forte mobilisation populaire et malgré l’Eglise qui fulmine, le gouvernement est contraint de redonner au Panthéon sa vocation révolutionnaire de tombeau des grands personnages de la nation. Il annonce simultanément que le corps de Victor Hugo y sera déposé. Le 29 mai, des ouvriers montent sur le fronton de la désormais ancienne église, scient la croix et déracinent son montant.

Le gouvernement craint alors de voir les funérailles du poète se transformer en journée révolutionnaire. Pour limiter l’ampleur du cortège et canaliser les éléments d’extrême gauche, il reporte la cérémonie du dimanche et arrête un itinéraire qui passe Boulevard saint Germain afin d’éviter la traversée du Paris populaire.

Mais l’Histoire ne se contrôle pas aussi aisément. Ainsi, le transport du corps de Hugo, de sa maison vers l’Arc de Triomphe, prévu pour s’opérer de nuit dans la discrétion, se transforme déjà en manifestation publique.

Pendant 36 heures, le corps sera ainsi exposé sous l’Arc, couvert de longs draps noirs, au cœur d’une foule aussi importante que variée.

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Lundi 1er juin, à 10h30, vingt et une salves sont tirées des Invalides, salves qui vont se poursuivre chaque demie-heure, toute la journée. La manifestation est placée sous haute surveillance policière, et l’armée mobilisée occupe les points stratégiques.

La foule est immense. La procession débute à 11 heures pour se terminer seulement vers 19 heures au Panthéon, tant l’affluence est gigantesque. « Cette foule en blouse, en casquette, en bourgeron, en pantalon de travail, c’était bien le vrai peuple de Paris qui venait décerner son ultime hommage au grand poète » (Le Cri du Peuple).

Combien de personnes ont participé à cette cérémonie ? Probablement entre deux et trois millions.

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Manifestement, il s’agissait d’une journée historique et annonciatrice d’une nouvelle ère, d’une journée où la foule a dit « Nous sommes un peuple ! », à l’identique de ce qui s’est passé ce dimanche dans les rues de Paris.