Un top 5 spécialement dédié à ceux qui n’aiment pas et qui même détestent Bernard Lavilliers, sans l’avoir jamais vraiment écouté. Je me souviens avoir été comme eux, il y a bien longtemps de ça.
culte
Top 10 des films que vous ne reverrez jamais
Uniquement des films dont on ne se souvient plus, dont on ne parle plus, qu’on ne voit plus, qu’on ne trouve pas en DVD et dont on a même du mal à trouver un extrait sur la toile. Certains on fait parler d’eux à leur sortie, d’autres sont passés totalement inaperçus, quelques uns sont des chefs d’oeuvre méconnus, beaucoup sont des séries B et parfois considérés comme des nanars .
Mais tous dans leur genre, ont apporté quelque chose de nouveau,. même si depuis ils sont passés aux oubliettes.
True detective
La lancinante ballade d’intro de la géniale série de HBO par The Handsome Family
C’est Tout pourri ! 8 : Flashhhhhh ahaha !!
Il s’agit de l’ adaptation pour le cinéma sortie en 1980 du vieux comic strip Flash Gordon –Guy l’éclair (ou Leclerc ?) en français- créé en 1934 par Alex Raymond -quatre ans avant l’avènement de Superman- Cette oeuvre restera à n’en pas douter, l’une des plus grandes réussites assumées de crétinerie et de mauvais goût de l’histoire du cinéma. A tel point que cela en fait un archétype culte du tout pourri dont l’univers graphique reste à ce jour inégalé.
Flash Gordon happé par un « vortex continuum temps » se voit propulsé en compagnie de Dale Harden, une belle journaliste et de l’étrange docteur Zarkov, dans un monde dominé par l’infâme empereur Ming, une belle ordure prête à détruire la Terre…. Attention, on parle quand même d’un gars qui dans le civil est quaterback des New York Jet et se ballade tout le temps avec un tee shirt floqué à son nom !
Le film de Mike Hodges servi par quelques grands acteurs probablement en difficulté sur le plan fiscal (Max Von Sydow, Ornela Mutti, Timothy Dalton ) et par Danilo Donati, le directeur artistique attitré de Federico Fellini, dégage une émotion flamboyante unique.
Il faut dire que rien n’a été laissé au hasard : les dialogues à la philosophie minimaliste du genre OOUAAAAAI VIVE FLAASH ! ON A GAGNE GRACE A LUIIIII, les décors en carton qui donnent l’impression d’avoir été finis au posca, les effets spéciaux qui ont 20 ans de retard sur le premier Star Wars, les accessoires ouvertement en plastique, des scènes de guerre massive réalisées avec au moins…une dizaine de figurants –peut-être douze-, les costumes tout droit sortis de la grande parade de la gay pride, sans oublier la musique de Queen qui aurait pu représenter une faute de qualité mais qui fait en sorte de ne pas dénoter avec l’ambiance générale de débilité profonde de cette œuvre majeure – hommage à Freddy pour sa capacité d’adaptation-
Cerise sur le gâteau, l’adéquation entre l’ambiance esthétique du film et sa dimension psychologique dont les relents sadomasochistes ne sont pas sans rappeler certains péplums italiens de série Z.
Bref…la plupart des scènes et images de cet écrin cinématographique sublime resteront à jamais dans nos mémoires, que ce soit la scène où Flash improvise un ballon de football américain pour mieux dégommer les sbires de Ming,
l’improbable duel sur la plate-forme d’épieux entre le Prince Barin -Timothy Dalton- et notre héros interprété par Sam J. Jones qui malgré ses muscles et son brushing joue comme une patate, ou encore la charge héroïque finale du footballeur sans peur et sans reproche à la tête de l’armada des hommes-oiseaux.
http://www.youtube.com/watch?v=mq5qi0L6FOc
Que du bonheur pour ceux qui auront décidé de ne pas regarder un film moins pourri, c’est-à-dire un autre – n’importe lequel.
Merci Guy…SI quelqu’un vend le tee-shirt original floqué Flash, je suis preneur.
C’est tout pourri ! 7 : Galactica 78
Un exemple de « c’était mieux avant » même si c’était tout pourri .
La race humaine a migré dans l’espace depuis la planète mère de Kobol et s’est divisée en 12 colonies. Mais les Cylons, un peuple cybernétique, attaquent les colonies et cherchent à détruire l’humanité. Après une longue guerre, une trêve est en cours de négociation. Alors que les humains pensent signer la paix, les forces Cylons attaquent et détruisent les 12 colonies laissées sans défense. Le commandant Adama, commandant du croiseur « Battlestar Galactica » avait prévu la traîtrise des Cylons. Il ne pourra défendre les colonies, mais parvient à sauver son vaisseau de guerre et constituer à sa suite une flotte de vaisseaux civils qui hébergent tous les rescapés des colonies. Traqué par les Cylons, ce reste d’humanité fuit dans l’espace à la recherche du berceau mythique de l’humanité : la Terre.
C’est le thème de Battle Star Galactica 2003, probablement ce qui s’est fait de mieux dans le genre série SF : Une humanité paumée dans l’espace, au bout du rouleau et à la recherche de son identité, des personnages ambigus, complexes et torturés, des scénarios sans concession qui s’intéressent à ce qui se passe dans la tête des personnages plutôt que de nous resservir le space opéra habituel et le tout avec un excellent casting.
BSG 2003 est toutefois un remake de la série Galactica sortie en 1978. C’est bien à cette dernière que revient le mérite de l’idée initiale de cet exode spatial. Pour le reste et malgré la musique culte d’ouverture, nous sommes bien dans le tout pourri seventies post Star Wars.
des scénarios ennuyeux, des personnages convenus, des effets spéciaux à budget limité, des ordinateurs de tout poil, des robots en plastique, des décors en carton, des costumes kitch, des brushings et des bruitages improbables.
Mais c’était quand même mieux avant hein !
Top 10 : Sport, Politique et Vidéo
Pour le pire et le meilleur, le sport est un objet éminemment politique.
le savait bien.
Même s’il existe une vielle tradition de films sur le sport, le cinéma n’a pas toujours su lui donner sa dimension politique. Mais évidemment il y a quelques exceptions.
Voici donc le top 10 de Lombrieur en la matière avec des extraits cultes :
INVICTUS (Clint Eastwood, 2009)
http://www.youtube.com/watch?v=7l4aFvmc0d0
Prends ça dans ta gueule l’identité nationale !
LES CHARIOTS DE FEU (Hugh Hudson,1981)
Vangelis à Cambridge
A NOUS LA VICTOIRE (John Huston,1981)
Rocky et Pelé font de la résistance
COUP DE TÊTE (Jean-Jacques Annaud, 1979)
Patrick Dewaere au pays des beaufs
LOOKING FOR ERIC (Ken Loach, 2009)
I am not a man, I am Cantona !
MIRACLE (Gavin O’Connor, 2004)
On ice
ROLLERBALL (Norman Jewison, 1975)
Les jeux du cirque
DEUX FILLES AU TAPIS (Robert Aldrich, 1981)
Columbo et les drôles de dames
L’ENFER DU DIMANCHE (Oliver Stone, 1999)
La théorie des centimètres
ROCKY (John G. Avildsen, 1976)
Juste le 1, seulement le 1
Blade Runner : « Comme les larmes dans la pluie »
« J’ai vu tant de choses que vous humains, ne pourriez pas croire,
de grand navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion.
J’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l’ombre de la porte de Tannhauser.
Tous ces moments se perdront dans l’oublie…comme les larmes dans la pluie… »
Il n’y avait que Rütger Hauer pour pouvoir être crédible en déclamant de la philosophie sous la pluie en slip sur un toit :
Le sommet du cyberpunk avec une touche Nosferatu fantôme de la nuit










